citations et articles de presse

 

Les références proviennent :

D’un abonnement  aux coupures de presse : « Le Lynx » ( E.Bonneau) de 1908 à 1939

D’autres articles de presse (la semaine à Paris, Commoedia, Paris soir...) De lettres et documents personnels.

 

 

 « Je voudrais pouvoir louer comme il conviendrait les paysages de … (suivent 56 Noms dont Jacob-Hians, Lebasque, etc.)  Mais vraiment ils sont trop ! 6000 tableaux ! C’est à devenir fou ! »

(« Liberté » mars 1911)

 

 « …Une nature morte de J. Hians qui rappelle en sa simplicité la manière hardie de Cézanne »

(Libre Parole, février 1912)

 

 

5ème exposition du « Groupe Libre » chez Bernheim Jeune, rue Richepance, Paris, Mars 1914 :

« Ce petit salon dont nous avons suivi les progrès incessants, s’est ouvert il y a deux jours rue Richepance. Il ne donne asile qu’à une douzaine d’exposants unis par les liens de la jeunesse et de l’amitié et dont les tendances et les goûts échappent à toute formule et à toute discipline ; ce sont des artistes inquiets, toujours en quête de nouveau et qui inscrivent leurs découvertes en des œuvres curieuses et originales ; ce sont … (suivent 11 noms dont Jacob-Hians et Diego Rivera) »

 

 « Le groupe Libre manifeste à la galerie Bernheim une liberté qui ne va jamais jusqu’à la licence et s’arrête même bien en deçà des audaces heureuses qui marquent l’effort des peintres nouveaux. Toutefois la plupart des artistes qui exposent ici font preuve de sincérité et plusieurs d’un talent réel » (sont cités les artistes dont Jacob-Hians et le sculpteur Despiau. »

 (« La Cote » Mars 1914)

 

« The first prize for colour went to a rich red dyed by Paul Jacob-Hians which combines the red battle note with the blue of the sky, the vision of the ideal, this combination being the key note of America’s position in the war.

(Journal non indiqué, New York 1919)

 

«  L’élite des jeunes peintres s’emploie activement dans le faste du décorateur Paquereau…il s’agit de décorer l’immense salle de bal (de Bullier) et d’en faire un décor des mille et une nuits…la fantaisie que ne manquerons de déployer dans leur costume, tous les artistes de Paris…qui participeront à de pittoresques défilés… (suivent les noms avec commentaires de 40 artistes dont Othon- Friez, Foujita, Touchagues, Pascin, Gonzales, Miro, Paul Jacob-Hians

« bon peintre et excellent humoriste … les piliers nus vont se draper de longues robes d’oriflammes… 40 belles volontés d’artistes, enchantés de se dépenser en débauches de couleurs, en jeux décoratifs, tous soucieux de trouver l’idée originale, neuve, pimpante et à créer la plus jolie des visions colorées et le plus imprévu des caprices fantaisistes…les intermèdes de danse seront très brillants…le bar prendra un air de fête …une permanence sera établie tous les jours  à la Closerie des Lilas pour les peintres et dessinateurs chargés de la décoration »

(Inclues dans l’article deux photos d’Othon-Friez et Jacob-Hians, Henri Dickson pour Comoedia, 1923)

 

« Galerie Vildrac des jeunes peintres : Jacob-Hians, qui dessine bien, construit bien et dont la gamme de couleurs est harmonieuse. C’est un bon peintre de nus qu’il équilibre dans une note de grâce robuste. Il a de bons paysages et une très agréable nature morte » (Mercure de France, Avril 1923)

 

 « Notons qu’il y a chez Hians une sève puissante qui se devine dans l’énergie qu’il met à vouloir reconstruire et modeler les choses qu’il a vues. Un accent presque lyrique dans ses monts de l’Estaque. »

(L’Action Française, avril 1923)

 

Galerie Nouvel Essor, rue des St Pères, Paris 1927 :

« Un autre dessinateurs des plus intéressants, c’est Jacob-Hians qui a montré une série de paysages lumineux et d’une élégante distinction au Nouvel Essor » (Art Vivant juillet 1927)

 

« Jacob-Hians expose des dessins, rue et jardins notés près de Montluçon, petits ports de la côte provençale traduits avec leur semis de barques qui semblent s’attarder sans être très pressés. Il a nombre d’études féminines, jeunes femmes étendues au soleil, la tête sous le dais léger de l’ombrelle, aussi des baigneuses d’un dessin preste dans une bonne harmonie de blanc et noir »

(G. Kahn. Le Quotidien mai 1927)

 

« Au Nouvel Essor, Paul Jacob-Hians présente un choix très riche de dessins et lithographies. Souhaitons qu’une autre galerie, chez Vildrac par exemple, nous donne vite le plaisir d’une sélection des peintures de Jacob-Hians. Ce peintre ami de Manguin, de Camoin, de Marquet, de tant d’autres excellents paysagistes et marinistes, comme on disait hier, ne doit qu’à sa farouche discrétion d’occuper insuffisamment la cimaise. N’est-il pas de ceux dont l’art délicat «  inventa » cette perle rose et grise (ainsi la vit-il) de la Méditerranée : Saint tropez. Des jeunes gens ont obtenu un succès brutal en peignant des bateaux dont Jacob-Hians a établi l’anatomie, si j’ose dire. Que l’exposition du Nouvel Essor soit pour ce pur, le commencement de la revanche. »

(Le Paris Matinal, Mai 1927)

 

A St Tropez, Paul Jacob-Hians qui de juin à septembre figure sur le port ainsi qu’un indispensable « santon » dans une niche, ami des marins de tartanes qui vont à Nice, du capitaine or et noir du Phocée, le seul cargo du lieu, des pêcheurs de rascasse et des passeurs des belles dames peintes ou dorées de Ste Maxime ou Beauvallon traite de pair à compagnon avec Manguin, Camoin,; Mouillot lui, montre ses grandes imageries maritimes, Segonzac descend de Ste Anne pour le voir et il a avec Herbert Lespinasse, le beau graveur des Horizons artificiels de ces conversations esthétiques dans quoi les marins peuvent glisser leur mot. Preuve que les artistes ne disent pas de bêtises.

Feu Pierson a fait figurer un Jacob-Hians en ce musée tropézien, qui sera quelque jour classé comme une merveille du post-impressionnisme et de cet art insubordonné, mais à tendance classique dont Kiesling a laissé aux mains ferventes de Pierson, un beau spécimen.

Pourquoi donc Paul Jacob-Hians n’est il pas mieux connu ? La galerie du Nouvel Essor est fort sympathique et c’est la louer qu’écrire de l’exposition Jacob-Hians qu’il la faut transporter chez quelque roi-marchand de la peinture moderne.

Paysagiste, mariniste avant tout soucieux de la qualité des horizons bien traduits avec des moyens brefs, car Jacob-Hians, on n’est pas parfait, n’excelle pas en tant que coloriste, le jeune artiste aura été un des premiers à voir dans cette merveille d’architecture qu’est le moindre bâtiment, autre chose qu’une « tache » sur la mer. Il est vrai qu’il fallait se laver l’œil des mauvais exemples du génie personnel, d’un Monet, par exemple, pour qui une cathédrale elle-même n’était qu’un monument de taches ». Paul Jacob-Hians a peint, en moderne, des nefs « étudiées » selon les principes classiques, ceux de la vraie tradition, j’entends d’avant l’académisme. » (Le Paris Matinal  Mai 1927)

 

« Mr P. Jacob-Hians présente (au Nouvel Essor) des dessins et des lithographies qui valent par l’intelligence, par la pureté de la recherche comme les toiles du même artiste que nous avons rencontrées dans les Salons. » (Le Crapouillot  juin 1927)

Galerie Armand Drouant , Paris, Mars 1929 :

« Encore un autre Jacob-Hians qui, sans tapage, avec une conscience sereine, malgré tant de sollicitations, promène sa vision dans les environs de St Tropez. Coloriste savoureux dans ses fleurs et surtout dans une nature-morte aux grands coquillages marins, ses paysages et ses marines s’épanouissent dans une clarté douce qui, sur terre embue les collines lointaines d’une poésie pénétrant et, sur mer, prolonge à l’infini comme une berceuse la dolente chanson des eaux. »

(Correspondance artistique, avril 1929)

 

« Une franche vision que celle de Jacob-Hians. Il pose sans hésiter les beaux tons crus qu’il voit, les multiples verts vif de la campagne, parmi lesquels des rouges intenses viennent parfois mettre une note gaie. Mais c’est surtout dans ses marines que Jacob-Hians crée la plus juste atmosphère, dans son voilier se silhouettant sur le ciel il obtient des rapports rares de tons clairs plus subtils qu’ailleurs. Il acquiert avec plus de simplicité, plus de véritables  profondeur, son port de St Tropez est aussi une bien jolie notation de cette claire atmosphère. »

(Semaine à Paris  mars 1929)

 

Un article paru dans Nice-Matin en Mars 1972 signé Marie-Hélène Goichet retrace l’histoire des peintres de St Tropez depuis l’arrivée de Paul Signac en 1892, qui y attire ses amis Person, Luce Van Rysselberghe, Bonnard, Lebasque, etc… « …que d’artistes au cours des vingt années suivantes devinrent les fidèles estivants de l’harmonieuse presqu’île (suivent 11 noms dont Jacob-Hians) et tant d’autres.

 

Extrait de « St Tropez fille de la mer. » Jocelyne Dorme. Centre de documentation pédagogique du Var.( Conseil Général du Var  1990)

Evocation de Signac et des peintres qu’il a attiré à St Tropez.  «…  Après 1918,  nous retrouvons les mêmes peintres qui ont évolué vers un art plus traditionnel, c’est à dire qui ne correspond plus à une école particulière ; tel Manguin qui sera une grande figure de l’entre-deux-guerres, mais également Céria, Durey, Jacques Salomon, Jacob-Hians, Stivel, Launois et bien d’autres.

 

 

La brasserie « La Coupole » fête ses 70 ans et a restaurée en 1988  les décorations des célèbres piliers et pilastres peints par 32 artistes de Montparnasse » Jacob Hians a peint l’un d’eux.